Un chemin de fer, une ligne de train qui relie l’Angola et le Congo. Mais que de contrastes ! Si le train roule en Angola, ce n’est pas le cas au Congo. Modernisée chez les premiers -grâce à une collaboration avec la Chine-, la voie ferrée est en attente d’une réhabilitation structurelle chez les Congolais, à cause de querelles de politiques et des priorités imposées par "les bailleurs" (la Banque mondiale en tête). Les populations angolaises, jadis enclavées, jouissent à présent de ce service public. Tandis qu’à l’intérieur du Congo, les gens se déplacent péniblement, surtout pendant la saison des pluies. Cette vidéo, filmée en 1991 et début 2018, souligne le contraste entre les deux pays et met à l’honneur les cheminots. Car si les trains circulent malgré tout, c’est surtout grâce à eux.
En raison des troubles politiques des dernières décennies, l’Afrique Centrale a eu beaucoup de mal à mettre en place un réseau ferroviaire solide. Pourtant, les perspectives sont meilleures. Le légendaire chemin de fer de Benguela revit. À l’époque, cette ligne reliait les mines du Katanga (Congo) au port de Lobito en Angola.
Raf Custers a pu voyager dans le train en 1991, de Lobito à Huambo, la deuxième ville de l’Angola. En 2018, disons 25 ans plus tard, il a parcouru tout le trajet jusqu’au Congo.
Consultez les autres analyses du dossier :
"Le train, un service public en Angola aussi"
"Après l’opération Kisenge, temporiser"
"Benguela, le train de voyageurs circule, le train minéralier doit attendre"
"Benguela, les infrastructures ferroviaires au service de l’extractivisme"
"Le premier train de manganèse quittera bientôt Kisenge (Congo) pour Lobito (Angola)"