Le 3 mars, le Gresea, PointCulture Bruxelles et Agir pour la paix vous invitaient à une soirée de présentation et de débat autour du Gresea Échos « Frontières » et de la campagne Abolish Frontex.
Si vous n’avez pas pu être des nôtres, vous pouvez désormais visionner cette rencontre.
Présentées et représentées comme un phénomène naturel sans histoire et donc immuable dont l’évidence s’imposerait d’elle-même, les frontières font rarement l’objet de remises en question. Mais, quelle est l’histoire des frontières telles que nous les connaissons aujourd’hui ? Quels enjeux représentent-elles ? À qui profitent-elles ? Quels sont ses impacts ? Quels enjeux représente l’agence européenne de gardes-frontières Frontex ? Et, comment agir ?
Lors de cette soirée, Natalia Hirtz, (chercheuse au Gresea) a présenté le Gresea Échos « Frontières » dont elle est la coordinatrice. Ensuite, Catherine Bourgeois (collaboratrice scientifique à l’ULB et au Laboratoire Mixte Internationale MESO) nous a parlé de la sociogenèse (coloniale et raciste) de la frontière entre Haïti et la République dominicaine. Quant à Mara Montanaro (militante féministe, directrice du programme au Collège international de philosophie), elle nous a expliqué comment les frontières contribuent à délimiter des rapports de domination et d’exploitation tout en se focalisant sur les débats féministes contemporains. Enfin, Stéphanie Demblon (Agir pour la Paix) et Johanne Dupuis (campagne Abolish Frontex) ont présenté la campagne Abolish Frontex.
