Un autre monde, c’est penser autrement

 

 Colloque d’Econosphères : "La distribution des richesses. Quelle part au salaire ?" vendredi 5 octobre 2012

Le partage de la valeur ajoutée entre capital et travail est au cœur de débats récurrents entre économistes. Face à la crise que nous traversons aujourd’hui en Europe et l’actualité prochaine des négociations autour d’un accord interprofessionnel en Belgique, Econosphères a décidé d’investir ce débat. Un débat avec des personnalités du monde politique belge suivra les interventions d’économistes afin de permettre au public de faire le lien entre la théorie et l’action.
Vendredi 5 octobre 2012
Programme :
8H30-9H00 : Accueil
9H00-10H30 : "Part salariale, indexation et compétitivité : les particularités du cas belge" par Reginald Savage (Fopes-UCL). « La part salariale, un indicateur de justice sociale ? Part salariale, répartition des revenus et sécurité sociale » par Karel Van den Bosch (Université d’Anvers)
10H30-11H00 : Pause-café
11H00-12H30 : "La flexibilité des salaires et la diminution de la part salariale : Le prix pour sauver la monnaie unique ?" par Ronald Janssen (Confédération Européenne des Syndicats). "A la source de la crise : la baisse de la part salariale" par MichelHusson (Institut de Recherches Economiques et Sociales – Ires)
12H30-13H30 : Pause déjeuner
13H45-14H15 : intervention de Claude Rolin (secrétaire générale de la CSC) et Philippe Van Muylder (secrétaire général de la FGTB de Bruxelles)
14H15-14H30 : Pause-café
14H30-16H00 : Débat politique avec des représentants du PS, SPa, Ecolo, Groen et du PTB.
Entrée libre mais inscription souhaitée pour le vendredi 28 septembre 2012 par mail : info econospheres.be ou par tél. 0032(0)474351544 (Bruno Bauraind).
Une traduction simultanée français-néerlandais sera assurée durant l’ensemble des débats.

 Gresea Echos n°71 : Business santé

La santé est un marché. C’est un business. Et d’un genre assez particulier. Du point de vue économique, en effet, ce business a su se ménager un système parallèle qui n’obéit pas aux règles habituelles du marché. C’est, très largement, une économie assistée. Le succès (commercial) d’un médicament, donc de sa production industrielle, sera dans une très large mesure dépendant de la couverture sociale dont le médicament bénéficiera. Ce marché ne "fonctionne" que si la collectivité lui prête assistance. Ajouter à cela, comme l’étude de Henri Houben le montre à suffisance dans ce numéro du Gresea Echos, la concentration des pouvoirs oligopolistiques (économiques, politiques, sociaux, culturels) dont les grandes transnationales ont su, dans la pharma comme ailleurs, s’arroger.
Pour commander le Gresea Echos n°71 "Business santé", cliquez ici

 Observatoire des Entreprises : Rio Tinto Alcán et Northern Rock

Porté au pouvoir en 2008 par une coalition de partis et mouvements sociaux de gauche, l’ancien évêque Fernando Lugo sera destitué en quelques heures, le 22 juin 2012, par le Sénat paraguayen. Depuis, le pays s’ouvre grand à l’exploitation des transnationales. L’une d’elles est l’entreprise Rio Tinto Alcán. Pour en savoir plus, cliquez ici
Au lendemain du sauvetage par nationalisation de la banque britannique Northern Rock en février 2008, les "investisseurs" (actionnaires, spéculateurs, boursicoteurs & Cie) se sont retrouvés avec des avoirs qui ne valaient plus rien. Parmi eux, le fonds spéculatif RAB, qui avait injecté 63 millions d’euros dans Northern Rock dans l’espoir vain d’obtenir une juteuse compensation après nationalisation et qui décide de porter l’affaire devant la Cour européenne des droits de l’homme.

 Analyse : Mittal "anticipe le changement"

En menaçant de retirer un investissement de 138 millions d’euros dans la phase à froid de la sidérurgie liégeoise, la direction d’ArcelorMittal vient de jeter le trouble sur les négociations engagées voici un an dans le cadre de la procédure de licenciement des 795 travailleurs de la phase à chaud. Aujourd’hui, à peu de chose près, c’est donc ce qui reste de la sidérurgie wallonne qui est en voie d’extinction.

 Analyse : Les mineurs espagnols adressent un ultimatum au gouvernement Rajoy

"Les mines doivent fermer, car il n’y a plus d’argent." C’est sous ce prétexte qu’au printemps, Madrid a supprimé deux tiers des subventions au secteur. Ces économies font partie du budget de famine du gouvernement Rajoy. Par sa décision, Rajoy viole des accords décidés plus tôt. Les syndicats des mineurs adressent un ultimatum au gouvernement : pour le 14 septembre, il faut avoir fixé une date pour des négociations, sinon il y aura de nouvelles protestations massives des mineurs. Pour en savoir plus, cliquez ici

 Analyse : Bricabracologie rebelle : sens et non-sens

Le mouvement "Occupy" celébrait ce lundi 17 septembre 2012 sa première année d’existence. Ébullitions populaires aux quatre coins des pays industrialisés. Éléments moteurs : politiques de paupérisation et, posé en système, inégalitarisme arrogant. Cela mène où ? Quelques réflexions critiques sur les idées qui guident les résistances actuelles.

 Analyse : Solutions locales pour un désordre global ?

La question du local constitue à l’heure actuelle un point central pour la plupart des mouvements écologistes radicaux. L’un d’eux est celui de la Transition, mouvement qui se concentre sur la création de collectivités locales résilientes comme réponse au pic pétrolier et au changement climatique. Mais un mouvement qui se veut consensuel, voire apolitique peut-il incarner une réelle alternative ? Eclairage et analyse.

 Analyse : Et si nous laissions les banques faire faillite ?

Depuis le début de la crise, les États soutiennent les banques à bout de bras. La socialisation des pertes bancaires en Europe a surtout pris la forme de recapitalisations. Recapitaliser, cela revient à augmenter les fonds propres d’une banque. Dans le secteur bancaire, les fonds propres désignent l’argent qui, à la différence des dépôts des clients ou des emprunts effectués auprès d’autres établissements, n’appartiennent qu’à la banque. Dans le cas des banques en difficulté, l’ajout de capitaux propres a surtout servi à compenser les dettes qu’elles avaient contractées. Pour en savoir plus, cliquez ici

 Analyse : La compétitivité est un tuyau crevé

Le 23 janvier dernier s’est tenu le « Midi » organisé par le réseau Econosphères sur la compétitivité. Ce concept est considéré comme essentiel par les dirigeants pour la relance des économies européennes. Dans le cas d’une entreprise, le concept a plus ou moins sa place mais la compétitivité dont il est le plus souvent question ces dernières années est celle dont devraient faire preuve les pays. L’objectif de compétitivité suppose que tous les pays exportent plus qu’ils n’importent, que tous aient une balance commerciale positive ("en boni"), ce qui est mathématiquement impossible. Pour en savoir plus, cliquez ici

 Analyse : Un Sidérurgiste devenu mineur. Le double visage d’ArcelorMittal.

ArcelorMittal est le plus grand. Mais le groupe n’est plus le plus grand sidérurgiste. Il se présente maintenant comme "la plus grande entreprise minière et d’acier intégrée". Suivant une stratégie d’intégration verticale, AM investit de manière agressive dans sa capacité de production de matières premières pour la fonte d’acier dans les hauts fourneaux. Le groupe veut en d’autres mots "contrôler l’ensemble de la chaîne de production de la matière première jusqu’au produit manufacturé". Depuis 2011, les mines de charbon et de fer constituent un segment à part au sein d’ArcelorMittal. Et ce ’Segment Mining’ est le plus rentable pour l’entreprise. A cause de cette segmentation, la rentabilité de l’acier européen est réduite de moitié. Pour en savoir plus, cliquez ici

 En débat sur Newsflash : Les pays riches menacés de guerre civile ?

L’info sera sans doute passée inaperçue pour la plupart, enfouie dans le petit cahier hebdomadaire que le Financial Times publie les lundis à l’intention des investisseurs : que faire de son argent quand on en a trop ? C’est un sujet qui s’adresse à un public plutôt limité. Pour en savoir plus, voyez notre newsflash n°104

Réalisation : Lucille Vanhasselt