Autopsier la fermeture d’une usine et sa délocalisation vers un pays à bas salaires est rarement possible tant les entreprises multinationales sont aujourd’hui les boîtes noires de l’économie mondialisée. La transparence n’est pas leur vertu première. Sauf, heureux hasard, lorsqu’un disque dur égaré vient révéler les dessous d’une mise à mort programmée. C’est ce qui, à la manière d’un roman policier, est arrivé à Continental Herstal.

Autopsier la fermeture d’une usine et sa délocalisation vers un pays à bas salaires est rarement possible tant les entreprises multinationales sont aujourd’hui les boîtes noires de l’économie mondialisée. La transparence n’est pas leur vertu première. Sauf, heureux hasard, lorsqu’un disque dur égaré vient révéler les dessous d’une mise à mort programmée. C’est ce qui, à la manière d’un roman policier, est arrivé à Continental Herstal.

1892-2003. Des premiers pneus estampillés Englebert & Fils au groupe Continental en passant par les Américains d’Uniroyal, c’est 111 ans d’histoire du pneumatique à Liège réduits à néant par les choix stratégiques d’une entreprise multinationale. Des outils quittent peu à peu les ateliers. Une voie monocorde annonce la fin des activités. Aux concertations sociales bâclées succèdent des cellules dites de reconversion. Et, au bout du compte, des travailleurs qui paient la facture, de même que toute l’économie régionale…

Ce livre n’est pas un manuel d’économie dans le sens usuel du terme. Il est un manuel parce qu’il invite à déconstruire les discours "toutes boîtes" sur la compétitivité des entreprises et leurs stratégies d’internationalisation. Et, fruit de nombreux entretiens, il traite d’économie par ce qu’il fait parler les salariés de Continental Herstal, dans leurs pratiques et leurs luttes, dans leurs espoirs et leurs défaites dans un contexte donné, celui du pneumatique, un secteur monopolisé par quelques oligopoles, comme tant d’autres.

Bruno Bauraind est licencié en relations internationales de l’Université Catholique de Louvain-la-Neuve et détenteur d’un DEA en sciences politiques de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth. Il est depuis 2007 chercheur et formateur au Groupe de recherches pour une Stratégie économique alternative – Gresea (www.gresea.be).

 


 

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