À travers une analyse critique de l’économie androcentrique, centrée exclusivement sur les activités dites « productives », l’économie féministe s’intéresse au « travail de reproduction ». Elle montre que « marché du travail » n’est pas l’équivalent du « marché de travail salarié ». Ces analyses offrent des éléments pour une critique des logiques écocides tout en permettant de repenser la notion d’exploitation en tenant compte aussi bien du travail ménager que du travail informel, des stages d’étude ou du bénévolat. Elle montre ainsi que la plupart du travail fourni mondialement échappe aux statistiques et donc, aux études économiques et à la sociologie du travail.

 Objectifs :

  Cerner les débats qui entourent le concept de travail de reproduction
  Comprendre le rapport entre travail gratuit, travail informel et emploi
  Comprendre les enjeux économiques liés à l’invisibilisation du travail de reproduction comme à tous les travaux qui ne sont pas considérés comme tels (stages, bénévolat, travail informel, etc.)
  Débattre des alternatives

 Méthodologie :

  Présentation avec support PowerPoint ;
  Moments d’échanges autour des connaissances et opinions des participants.

 Public :

  ONG, syndicats et associations
  Toute personne souhaitant affiner ses connaissances sur la critique féministe à l’économie politique

 Informations pratiques :

  Durée adaptable
  À partir de 5 personnes

Pour connaître nos disponibilités et nos tarifs, envoyez-nous une demande à l’adresse info gresea.be