Le capitalisme est une notion qui prête à confusion. "Machin" qui caractérise une disposition humaine naturelle à empiler de l’argent ou étiquette qu’on accole aux très riches, rien de cela ne mène très loin. Bien comprise, en tant que catégorie historique socioéconomique, la notion est un instrument qui éclaire bien des choses. Ébauche d’explication.
Lorsqu’on pose la question "Qu’est-ce qu’est le capitalisme ?", l’un ou l’autre répondra : "C’est l’aquarium dans lequel on vit." Qui veut s’essayer à une définition se heurtera tôt ou tard à ce problème. Comment prendre un peu de distance, comment se soulever par les cheveux pour décrire objectivement le capitalisme de l’extérieur ? Une méthode éprouvée est de consulter un dictionnaire. Que dit, compagnon des écoliers, Le Petit Larousse Illustré, édition de 1995 ? Ceci :
Capitalisme n.m. Système économique et social fondé sur la propriété privée des moyens de production et d’échanges.
La définition a plusieurs avantages. Elle insiste sur le caractère double du système, tout autant économique et social. Elle donne la propriété privée comme son élément fondateur, sans elle, tout s’écroule. Et elle est datée. Des éditions antérieures du Larousse racontent la chose autrement. Datée encore, plus significativement, puisque le capitalisme est défini comme un système qui a été fondé – bâti, constitué, structuré – par une intervention humaine qui introduit une coupure dans le cours de l’histoire. A un moment, le capitalisme n’existe pas ; à un autre, il occupe l’avant-scène.
Il y a lieu d’y regarder à deux fois. Tout ce que la "science économique" ordinaire raconte, y compris dans les médias, est une construction enfantine bâtie sur un "comme si". Comme si le capitalisme avait existé de tous temps, comme si ses "lois" étaient éternelles, aussi "naturelles" que le mouvement des planètes et des marées. Faux, on s’en doute.
Le capitalisme est apparu – a été fondé – à un moment donné de l’histoire. Hier, il n’existait pas. Demain, il fera place à autre chose. Mais là, maintenant, on baigne dedans, on clapote dans l’aquarium.
Plus qu’un coup de canif…
Ce qu’on peut faire de mieux, dans le moment présent, est de voir un peu plus clair dans le surgissement de la coupure historique. Le capitalisme a surgi de la nuit au Moyen Âge, c’est de côté qu’on peut distinguer un "avant" et un "après".
Pour guider cette plongée dans les temps anciens, pour lui fournir une grille de lecture, marquons un temps d’arrêt théorique. Quelles sont les conditions matérielles permettant au capitalisme de naître et de s’épanouir ? Elles sont au nombre de trois.
- Il suppose, d’abord, une séparation des producteurs de leurs moyens de production. (Ce sera l’expropriation progressive de la paysannerie, la destruction des corporations, le développement de l’industrie à domicile.)
- Il suppose ensuite la constitution d’une classe sociale qui monopolise la propriété des moyens de production. (Elle sera facilitée par l’extension du commerce, l’accumulation de capitaux marchands et, avec la révolution industrielle et le développement du "machinisme", par les grands coûts de la mécanisation de la production.)
- Enfin, il suppose que la force de travail soit transformée en marchandise et qu’une classe distincte n’a d’autre choix que de la vendre pour subsister. (Corollaire de la première condition, la "salarisation" progressive de la population ferme la boucle.)
Ce ne sont bien entendu pas les seules conditions, comme on va le voir, mais on a là trois traits fondamentaux. Avant de poursuivre, marquons cependant un deuxième temps d’arrêt théorique et jetons un coup d’œil à deux formules, empruntées à Karl Marx, qui décrivent bien les deux modes principaux de fonctionnement de l’économie au moment de l’apparition du capitalisme et, plus encore, ce qui, dans la coupure qu’introduit le capitalisme, distingue ce dernier des pratiques antérieures et en quoi il les révolutionne, jusque dans notre manière de voir le monde.
De MAM à AMA
Les deux formules sont faciles à retenir, elles ne comptent que deux lettres, groupées par trois. D’un côté, on a M → A → M et, de l’autre côté, A → M → A. MAM et AMA où M signifie marchandise et A, argent. Et on voit bien de quoi il retourne. Dans le premier cas, MAM, on possède quelque chose qu’on vend pour, avec l’argent reçu, acheter autre chose. Nous faisons cela tous les jours. Nous vendons notre travail (marchandise) pour un salaire (argent) et, ensuite, nous l’employons pour acheter d’autres choses (marchandises) dont nous avons besoin. AMA, par contre, nous est en général hors de portée, nous voyons cela dans les journaux : des gens ont des capitaux (argent) grâce auxquels ils achètent par exemple une usine entière (marchandise) dans le but de fructifier leur investissement (en argent), c’est-à-dire en retirer plus d’argent qu’ils n’y avaient mis au départ.
Un petit tableau rendra mieux compte des différences essentielles entre ces deux pratiques.
Ce schéma sera idéalement discuté et approfondi en séance, chacun des traits opposés présentés en "effets miroir" étant susceptibles de développements économiques, culturels, sociologiques, etc.
Du tableau on retiendra, pour notre propos, deux choses. D’abord, qu’il met bien en évidence, en AMA, ce qui distingue le capitalisme (et le capitaliste) et sa quête sans fin du profit, de l’échange économique rudimentaire qui forme, en MAM, le quotidien de chacune et de chacun – et ce depuis la nuit des temps puisque, bien avant l’apparition de l’argent, d’autres mesures (ou le troc direct) assuraient l’équivalence et l’équité dans l’échange de marchandises. MAM, c’est vieux comme le monde.
AMA, par contre, et c’est la deuxième leçon, nécessite l’argent, mais pas seulement l’argent : on l’a vu, pour gagner en valeur, il doit nécessairement passer par la "phase marchandise". Dit autrement, il ne pousse pas sur les "arbres" et encore moins sur les marchés financiers, dans le système bancaire ou grâce aux flux de capitaux spéculatifs, toutes ces choses qu’on désigne par la "financiarisation" de l’économie que d’aucuns voudraient décrire comme déconnectée de l’économie "réelle" (les marchandises). On y reviendra.
À la source, toujours du travail
La deuxième leçon "bis", que masque un peu la formule AMA, renvoie au mystère de la plus-value : comment une marchandise achetée à un prix A peut-elle gagner en valeur pour, lors de la revente, être vendue à un prix supérieur et dégager un profit ? Schématiquement, l’explication est relativement simple. La marchandise achetée consiste en un ensemble d’outils de production, de matières premières, etc., auxquels cette marchandise très particulière qu’est le travail va apporter, dans le produit fini, une valeur ajoutée. La plus-value (le bénéfice), ce sont les travailleurs qui l’injectent.
On en trouve, a contrario, une belle démonstration dans le commerce : en apparence, on a ici un circuit AMA, un commerçant qui achète un produit pour le vendre plus cher. Sauf qu’en revendant plus cher en Europe un conteneur de GSM acheté en Chine, le commerçant n’a fait que bouger ce conteneur d’un point A à un point B, cela reste un conteneur de GSM au départ et un conteneur de GSM à l’arrivée, aucune richesse nouvelle n’a été créée. Dans cet exemple, la richesse nouvelle créée provient des travailleurs chinois qui ont usiné et assemblé les différents composants des GSM : c’est sur ce travail que le commerçant prélève son profit et, avant lui, le propriétaire des capitaux qui a acheté le travail des ouvriers chinois.
De la corvée au surtravail La création de plus-value est sans doute le mécanisme le moins "évident". La fiche de salaire indique le prix auquel un travail a été payé et, en général, la "transaction" paraît close, affaire terminée. A l’époque pré-capitaliste, les choses étaient plus limpides. Le travail extorqué par les seigneurs (la corvée) était clairement identifié. Avec le salariat, le "système" est cependant resté inchangé : le travailleur touche un salaire inférieur à la valeur ajoutée que son travail va apporter aux marchandises produites. Le profit, les bénéfices de l’entreprise viennent de là, de la partie de travail non payée aux travailleurs : sans elle, il n’y aurait pas de profit, pas de bénéfices. La fiche de salaire est un écran de fumée qui masque cela. |
Ceci posé, voyons quand et comment le capitalisme apparaît sur la scène historique. Une manière commode de représenter cela est d’en situer la naissance sur une "flèche du temps". C’est moins simple qu’il n’y paraît.
On cherchera en vain, ainsi, dans les archives de l’état civil : le capitalisme n’a pas d’acte de naissance, il est pour ainsi dire né hors des liens du mariage, c’est un bébé illégitime qui a dû ferrailler pour être reconnu.
Effets d’accélération
Il n’est pas rare d’entendre que le capitalisme serait là depuis toujours, depuis que l’homme exploite l’homme, donc depuis l’âge des cavernes. Cela, c’est plus qu’approximatif : à donner un sens trop large à un concept, il ne veut plus rien dire. La flèche du temps va aider à mettre de l’ordre dans les idées.
Ce schéma sera idéalement "construit" en séance en laissant toutes les cases vides au départ et en laissant à chacune et chacun placer les éléments de son choix sur la ligne du temps.
Que raconte, déjà, cette chronologie ? Plusieurs choses.
Primo, que nous dit la première ligne ? Que la "révolution capitaliste" hésite sur sa date de naissance. De nombreux historiens la datent du 16e siècle lorsque Colomb et Vasco de Gama se lancent sur les océans et posent les premières bases d’une économie mondialisée (colonies & métaux précieux). D’autres pointent plutôt le 19e siècle lorsque le mode de production en usine prend forme en tant que système social à vocation universelle – sans pour autant contredire les premiers : ce mode de production a été rendu possible grâce à la concentration de capitaux entamée au 16e siècle, la "première" révolution industrielle, qu’on nommera plus justement une révolution commerciale.
Secundo, que nous dit la deuxième ligne ? Que ce développement, du commercial à l’industriel, souligne les lenteurs de l’histoire. Le capitalisme a exigé des siècles de préparation. Et pas seulement : parmi les conditions nécessaires à la naissance du capitalisme données plus tôt, il y a lieu désormais d’en ajouter une : le capitalisme a besoin d’un État acquis à sa cause. Sans un État fort et bien armé, il n’aurait su conquérir les colonies indispensables à son essor, ni ses esclaves. L’esclavagisme sera introduit aux USA en 1790, des millions d’Africains y seront transportés comme du bétail pour travailler sur des plantations qui vont, à Manchester, asseoir le développement industriel de la Grande-Bretagne. L’historien Eric Hobsbawm résume bien le paradoxe (apparent) : "Ainsi, le centre de production le plus moderne maintenait et développait la forme d’exploitation la plus primitive." Si la population de Manchester croît de 17.000 à 180.000 habitants entre 1760 et 1840 pour devenir la ville phare du capitalisme, c’est bien grâce aux esclaves "exportés" du sud des États-Unis. (Il y a comme un air de ressemblance avec le développement actuel du capitalisme, adossé à une production de masse fournie par une main-d’œuvre chinoise bon marché.)
Tertio, que nous dit la troisième ligne, qui simplifie à l’extrême ? Qu’on peut distinguer deux grandes phases, deux modes dominants dans la vie économique. Comme l’exprime Fernand Braudel : entre 1400 et 1800, "une énorme part de la production se perd dans l’autoconsommation". On est dans un circuit M-A-M, une économie de marché faiblement développée, l’échange se déroule essentiellement sur les foires et de manière intermittente. Braudel, encore : "Tout ce qui est en dehors du marché n’a qu’une valeur d’usage, tout ce qui en franchit la porte étroite acquiert une valeur d’échange." En M-A-M, on produit surtout des valeurs d’usage, on échange peu, on "autoconsomme" la plupart des choses dont on a besoin. Après 1800, réorientation radicale, le circuit A-M-A va peu à peu devenir dominant, les foires avec leurs échanges ponctuels vont céder la place aux Bourses et leur flux continu d’échanges monétarisés dominés par une élite de négociants très puissants et très riches.
Le mot-clef ici, selon le bon mot de Braudel, "c’est le capital", c’est-à-dire une masse d’argent dont la caractéristique première est "de participer au processus renouvelé de la production" et, à ce titre, devenir dominant dans la vie économique – grâce à un allié de poids : "Le capitalisme ne triomphe que lorsqu’il s’identifie à l’État, qu’il est l’État."
Le survol est sans doute rapide. Mais il permet de fixer les idées. On peut, sur cette même "flèche", inscrire une série de dates : des clignotants qui rythment la marche de l’économie vers le capitalisme.
Il ne s’agit que d’un échantillon. En séance, chacune et chacun contribuera à consteller le schéma de dates qui lui semblent significatives.
Ces dates ne doivent pas induire en erreur. Tantôt, elles marquent le début d’un processus qui va s’étaler sur plusieurs siècles : c’est le cas, par exemple, de la découverte du Nouveau Monde qui va signer, grâce à un pillage génocidaire, le début d’une formidable accumulation primitive de capitaux. Tantôt, par contre, le bouleversement sera très rapide, comme avec le chemin de fer qui permettra, en quelques décennies, de généraliser le "machinisme" et le travail en usine. Ce qu’il faut retenir est le caractère irréversible du mouvement, qu’il soit lent ou rapide. Lorsque la machine à tisser apparaît à la fin du 18e siècle, plusieurs révoltes tenteront d’inverser le cours du temps, en détruisant les nouveaux outils qui enlèvent leur gagne-pain. En vain.
Un bon exemple. L’industrie de la cigarette naît aux États-Unis dans les années 1860. Elles sont, au début, roulées manuellement : un ouvrier produit ainsi 1.000 cigarettes par journée de travail de 10 heures. Il est payé 96,4 cents les 1.000. En 1881, bouleversement grâce à l’introduction d’une machine qui en produit 200 à la minute. Le coût salarial s’en trouve réduit à 2 cents par 1.000 cigarettes. C’est 48 fois moins. Cela fait presque autant de travailleurs "superflus". Conclusion : dès lors qu’un nouvel outil de production permet de produire à moindre coût, il va s’imposer et se généraliser – la concurrence éliminera impitoyablement les "retardataires" qui ne suivent pas le mouvement. Ernest Mandel a bien résumé cela : le mode de production capitaliste est le "premier mode de production dans l’histoire de l’humanité dont le but essentiel est l’augmentation illimitée de la production". Toujours plus, toujours à moindre coût, toujours à gains augmentés : la valeur d’usage importe peu, seule compte, source de profits, les valeurs d’échange produites.
(La section finale, qui suit en italique, trop sommaire, va être retravaillée pour former la Deuxième Partie de ce bref survol de l’histoire du capitalisme : elle n’est maintenue ici qu’à titre indicatif).
Virage en épingle
Là, on va faire un grand bond : deux siècles. Le mode de production capitaliste qui vient d’être décrit au début du 19e siècle ne diffère guère, à peu de choses près, de celui qu’on vit aujourd’hui au 21e siècle. Cela reste : augmentation illimitée de la production au moindre coût. Quelles sont cependant les deux grandes tendances qui dominent maintenant selon l’économiste Michel Husson ? Deux phénomènes. Le premier, sans surprise, est la baisse universelle de la part qui revient aux travailleurs dans les richesses créées, il y a alignement progressif sur les plus bas salaires, auxquels les coûts chinois servent de référence. Le second, par contre, est inédit. C’est le plafonnement relatif de l’accumulation (l’investissement dans les moyens de production) et, ceci expliquant cela, une croissance exponentielle des profits non réinvestis.
Bien sûr, entre-temps, certaines modalités du capitalisme ont changé. Citons en quelques-unes qui vont rythmer le 20e siècle.
Le "fordisme" et sa fabrication de masse à la chaîne dans une même usine gigantesque fera place au "toyotisme" qui réorganise la production sur un maillage sophistiqué d’unités de sous-traitance : on parle souvent d’une "chaîne d’approvisionnement" (supply chain en anglais). La multinationale surplombe et coordonne, concentrant les profits d’une production éclatée dont les gains échappent aux unités "prestataires", elles ne sont plus que des "centres de coûts".
Les États vont prendre une place croissante dans l’économie : en 1960, les dépenses publiques s’élevaient à 40% du produit intérieur brut en Grande-Bretagne et représentaient 42% des investissements. Le prestige dont jouissait en Europe dès les années 1930 l’économie soviétique (insensible à la Grande Dépression) et le "compromis historique" intervenu entre les "interlocuteurs sociaux" à l’issue de la Deuxième Guerre mondiale expliquent pour une bonne part le rôle socio-économique redistributeur assigné à l’État – une parenthèse que la disparition de l’URSS va peu à peu refermer.
On assistera en Europe à une "désintermédiation" des sources de financement des entreprises qui vont, sur le modèle états-unien, se détourner dans les dernières décennies du 20e siècle des banques pour s’endetter plutôt auprès des marchés financiers, un mouvement qui va profondément en modifier les structures de propriété au profit des investisseurs dits institutionnels (fonds de pension, hedge funds, private equity) et, partant, introduire une logique financière plutôt qu’industrielle dans la conduite des entreprises : seul va compter le "retour sur investissement" de court terme.
Voilà qui, brossé à très grands traits, nous ramène aux deux tendances dégagées par Michel Husson – et à la dernière leçon de ce bref tour d’horizon.
Le capitalisme s’est régulièrement trouvé en crise (surproduction et effondrement des profits) mais, donc, cette fois, la situation paraît inédite. Il y a écrasement des coûts salariaux avec, simultanément, des profits qui, faute de débouchés où se réinvestir, n’arrivent pas à relancer la machine. Les profits ont pris la tangente cherchant fortune dans une sphère financière dont le gonflement monstrueux a reçu, dans le langage imagé des cafés du commerce, le nom de bulle. Une grosse bulle de savon.
Cette bulle, à l’analyse, signe la déroute du système A → M → A qui est au cœur du capitalisme : l’argent, pour "croître", doit passer par la marchandise. Marx a eu un mot heureux pour souligner la fragilité du système en qualifiant la séquence AMA de "saut périlleux". C’est que la marchandise produite reste, dans ce système, un pari : si elle ne trouve pas d’acheteur sur le marché, l’argent avancé pour la produire sera perdu, et a fortiori le profit escompté.
De ce point de vue, rien n’a changé. Les sommes énormes grossies par la sphère financière ne sont jamais que des "droits de tirage" sur la "sphère réelle" et, donc, sur une production de marchandises futures – et sur la possibilité de les vendre avec un profit. Là cependant, en écrasant partout les salaires et, partant, la demande solvable future, le serpent donne l’impression de grignoter sa propre queue. Affaire à suivre...
Bibliographie sommaire (du plus accessible au plus fouillé)
- Fernand Braudel, La dynamique du capitalisme, 1985, Editions Flammarion, collection de poche Champs n°192, 121 pages.
- Karl Marx, Qu’est-ce que le capitalisme ? (Chapitres 4 et 5 du Capital, 1867, Editions Demopolis, 2010, 135 pages.
- John K. Galbraith, Les mensonges de l’économie, 2004, Editions Grasset, 90 pages.
- Erik Rydberg, Petit manuel de contre-propagande économique, Editions Couleur livres, 2010, 82 pages.
- Michel Husson, Un pur capitalisme, 2008, Editions Page Deux, coll. Cahiers libres, 204 pages.
- Michel Beaud, L’histoire du capitalisme, 1981 (nombreuses éditions revues), Editions du Seuil, collection de poche "Points économie" E18, 436 pages.
- Eric Hobsbawm, Histoire économique et sociale de la Grande-Bretagne, 1968, Editions du Seuil, 350 pages.