Coca-Cola a un problème "d’image". Les sites anti-Coca sont légions et répandent le message que le modèle économique développé par le leader américain des soft drinks est synonyme de "gaspillage, de pollution et d’un mode d’alimentation pour le moins douteux". Coca-Cola se devait de réagir. Dominique Reiniche, présidente de Coca Europe, a déclaré en juillet 2007 que Coca doit faire plus d’efforts en matière d’environnement et de changement climatique. Ms Reiniche est bien placée pour le savoir. Jusqu’en mai de cette année 2007, Ms Reiniche était présidente de l’Union européenne des associations de boissons et a négocié le nouvel accord de marketing avec la Commission européenne... Et, à entendre l’étude menée en mars 2007 par l’école de gestion Vlerick Leuven Ghent, plus de 40 % des sondés estimaient que Coca n’apporte pas une contribution positive à la société. Donc, une riposte s’impose – par des alliances avec les mouvements environnementaux. Par exemple en s’associant au World Wild Life Fund pour gérer de manière plus "écologique" la consommation d’eau (290 milliards de litres par an) de la multinationale. Par exemple en travaillant main dans la main avec Greenpeace pour développer des distributeurs de boissons plus "verts". Comme l’indique le titre du Financial Times qui rapporte ces faits, "Coca se prépare une petite soif de durabilité". C’est aujourd’hui un must.
Source : Financial Times du 2 juillet 2007.
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