Début 2007, Kraft Foods (deuxième groupe mondial dans le secteur des industries alimentaires, division de la multinationale US Altria) diffuse une nouvelle qui fera sans doute plaisir à ses "investisseurs". Il va supprimer 8.000 emplois et fermer 20 sites de production. En Belgique, le groupe possède quatre sites. A Hal (production et conditionnement de chocolat), à Herentals (production et conditionnement de biscuits et de chocolat) 107 suppressions d’emplois sur 340 en 2004, et à Rhisnes-Namur (conditionnement de fromage), les travailleurs ont déjà subi des externalisations partielles. Le jeu de Monopoly vise cette fois le site de Jupille à Liège (ex-Chat Noir, torréfaction de café), promis à restructuration avec suppression de 93 emplois. Le transfert partiel de production vers Laverune (Montpellier) et Berlin ne serait pas suffisant pour rentabiliser le site. Les actions de Kraft ont bien réagi : en hausse. Les organisations syndicales disent vouloir mettre tout en œuvre, en application de la phase 1 de la Loi Renault, pour sauver un maximum d’emplois, en utilisant tous les moyens juridiques et économiques. Des actions de grève ne sont pas exclues.
Source : Syndicats du 12 janvier 2007 + archives Gresea.
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