Malgré le coup de pouce du Covid19 et de certaines législations nationales, les plateformes de livraison continuent d’enquiller les pertes. Et si Uber a dégagé pour la première fois des bénéfices en 2023, il le doit à sa branche « mobilité – VTC ». Ce n’est pas nouveau, la livraison de repas à domicile n’est pas une activité rentable. Mais alors pourquoi des actionnaires peu connus pour leur philanthropie - Amazon chez Deliveroo par exemple – continuent-ils à y investir de l’argent ? Deux hypothèses se dégagent.
La première fait de notre « expérience vécue » une nouvelle marchandise, au même
La seconde relève plutôt de la dynamique traditionnelle du capitalisme. La concurrence va éliminer les plus faibles. Les « plateformes-monopoles » pourront alors augmenter leur prix et mettre en dépendance l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement.
Plus que probablement, l’avenir se trouve dans l’articulation de ces deux hypothèses…
Source : Mirador.
Photo : Neil Schofield, Gig Economy_ Flickr