
La collecte et l’exploitation de larges quantités de données personnelles ouvrent de nouvelles modalités de création de plus-value, bien au-delà de l’attraction de contrats de publicité qui a constitué jusqu’à présent la principale forme de valorisation de cette ressource. Les données collectées par des entreprises telles que Facebook ou Google vont servir au développement et à la production de micro-implants électriques pour le traitement de certaines maladies chroniques ou à l’étude des données de l’ADN pour le développement de nouveaux médicaments.
Ces évolutions sont en train de se produire grâce à des accords de partenariat entre d’une part des entreprises qui disposent des technologies nécessaires pour collecter et analyser les données personnelles, et d’autre part des multinationales pharmaceutiques qui possèdent le savoir-faire et l’infrastructure permettant la valorisation réelle des données. Les cas connus concernent GlaxoSmithKline et Pfizer qui collaborent avec des entreprises – 23andme et Alphabet – apparentées à Google.
Des cas analogues se produisent dans le secteur automobile, notamment pour le développement de véhicules sans pilote (accord entre Google et Fiat Chrysler). Le potentiel envisagé dans l’exploitation de larges quantités de données est tel que certaines multinationales sectorielles (Toyota, un consortium de constructeurs automobiles allemands) s’engagent directement – par des investissements directs ou par des acquisitions – dans le secteur du traitement de grandes masses de données.
Lire : https://www.theguardian.com/commentisfree/2016/aug/07/silicon-valley-health-finance
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