Avec Natalia Hirtz (chercheuse et formatrice au Groupe de recherche pour une stratégie économique alternative - Gresea), France Arets (militante au Collectif de Résistance Aux Centres Pour Étrangers - CRACPE), Said Bouamama (sociologue et militant du Front Uni des Immigrations et des Quartiers Populaires - FUIQP).
Partant du principe que la dette joue un rôle central dans la manière dont se structurent les relations post-coloniales, cet atelier se présente comme un espace propice pour problématiser la manière dont les dettes souveraines et privées poussent ou forcent des habitant·es du Sud global à migrer. Ainsi, depuis ce constat initial, nous pourrons débattre de comment la dette détermine l’ensemble du parcours migratoire, du pays du départ au pays d’arrivée et identifier ensemble la responsabilité qu’ont les pays du Nord global et l’Union Européenne dans l’entretien de rapports de domination post-coloniale avec les pays du Sud. Nous identifierons également le rôle spécifique que jouent les politiques migratoires et de contrôle des frontières dans une division internationale du travail. Finalement, ça sera l’occasion de dresser un état des lieux des différents luttes en cours en Belgique et ailleurs.
Natalia Hirtz, détaillera la manière dont les politiques migratoires des puissances économiques contribuent à sauvegarder une division internationale du travail imposée par le capitalisme racial et patriarcal. France Arets, dressera un topo de la situation dans les centres fermés. Said Bouamama explicitera les liens de cause à effets entre le système-dette, la colonisation et les migrations.
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