ANNULÉ - L’urgence écologique impose des débats de plus en plus pressants sur la « transition ». En Wallonie, un des nœuds concerne la place qu’occupent aujourd’hui les aéroports de Liège et de Charleroi dans notre modèle de développement – et de la place qu’ils pourront continuer d’occuper demain… ou non.
Dans la région de Toulouse, qui dépend encore plus étroitement de l’industrie aéronautique, ce débat a eu lieu à l’occasion de la crise du covid et du brutal coup d’arrêt qu’elle a imposé au secteur.
Une plateforme intitulée « Pensons l’aéronautique pour demain » (https://aerodemain.org/) s’est notamment créé qui réunit des syndicalistes et travailleurs de l’aérien, des riverains, des étudiants, des chercheurs ou encore des collectifs écologistes.
Leur objectif était d’ouvrir une réflexion sur l’avenir de l’aéronautique dans leur région compte tenu des contraintes environnementales croissantes.
Il s’agissait aussi d’anticiper d’ors et déjà d’éventuelles reconversions dans le cas (probable) où il faudrait diminuer l’ampleur actuelle du transport aérien.
Maxime Léonard est délégué CGT chez Airbus et l’une des chevilles ouvrières de l’initiative. Il a accepté de venir à Liège pour nous en raconter l’histoire, les accomplissements, mais aussi les défis.
Quels enseignements en tirer pour la situation wallonne ? Une telle initiative est-elle possible ici, sous quelles conditions ?
Voici quelques-unes des questions que nous mettrons en débat durant cet événement co-organisé par le GRESEA et CANOPEA.