Lancée publiquement le 7 octobre 2008 pour se développer durant deux années, la campagne internationale "travail décent" associe en Belgique une large coalition d’acteurs sociaux chapeautée par les deux coupoles d’ONG fédérales (le Centre National de Coopération au Développement/CNCD et son homologue flamand 11.11.11) dont font notamment partie les syndicats et, naturellement, le Gresea.

Ce qui justifie cette action Action Part de capital d’une entreprise. Le revenu en est le dividende. Pour les sociétés cotées en Bourse, l’action a également un cours qui dépend de l’offre et de la demande de cette action à ce moment-là et qui peut être différent de la valeur nominale au moment où l’action a été émise.
(en anglais : share ou equity)
pour des salaires corrects partout, comme indique la FGTB est une situation bien connue de tous : "Les firmes transnationales se livrent à une course à la compétitivité dans laquelle les travailleurs sont devenus des ressources potentielles en vue de créer un maximum de profits à court terme." [Echo-FGTB, septembre 2008]. D’où action sur quatre axes : exigence d’un revenu qui permet de satisfaire les besoins essentiels, respect des libertés syndicales, défense des systèmes de protection sociale et promotion du dialogue social. Avec un accent particulier sur la régulation des acteurs privés, les fameuses firmes transnationales.

Ce n’est pas tombé du ciel. En instituant en 2002 la Commission mondiale sur la dimension sociale de la mondialisation, l’Organisation internationale du travail Organisation internationale du Travail Ou OIT : Institution internationale, créée par le Traité de Versailles en 1919 et associée à l’ONU depuis 1946, dans le but de promouvoir l’amélioration des conditions de travail dans le monde. Les États qui la composent y sont représentés par des délégués gouvernementaux, mais également - et sur un pied d’égalité - par des représentants des travailleurs et des employeurs. Elle regroupe actuellement 183 États membres et fonctionne à partir d’un secrétariat appelé Bureau international du travail (BIT). Elle a établi des règles minimales de travail décent comprenant : élimination du travail forcé, suppression du labeur des enfants (en dessous de 12 ans), liberté des pratiques syndicales, non-discrimination à l’embauche et dans le travail… Mais elle dispose de peu de moyens pour faire respecter ce qu’elle décide.
(En anglais : International Labour Organization, ILO)
(OIT OIT Organisation internationale du Travail : Institution internationale, créée par le Traité de Versailles en 1919 et associée à l’ONU depuis 1946, dans le but de promouvoir l’amélioration des conditions de travail dans le monde. Les États qui la composent y sont représentés par des délégués gouvernementaux, mais également - et sur un pied d’égalité - par des représentants des travailleurs et des employeurs. Elle regroupe actuellement 183 États membres et fonctionne à partir d’un secrétariat appelé Bureau international du travail (BIT). Elle a établi des règles minimales de travail décent comprenant : élimination du travail forcé, suppression du labeur des enfants (en dessous de 12 ans), liberté des pratiques syndicales, non-discrimination à l’embauche et dans le travail… Mais elle dispose de peu de moyens pour faire respecter ce qu’elle décide.
(En anglais : International Labour Organization, ILO)
) notait avec inquiétude que les "effets inégaux sur les gens de la mondialisation, qui en exclut beaucoup de ses bienfaits, suscitent un malaise persistant dans le public qui n’en voit pas correctement les potentialités positives." [ILO Forum on Decent Work for a fair globalization - Issues papers - Lisbon, 2007 – source également des citations suivantes]. Comment sortir de cette impasse et quel lien avec le travail décent ? Le voici : faisant rapport en 2004, ladite Commission insistera sur le fait qu’une "mondialisation équitable" est chose "possible, et même indispensable" – mais, pour cela, il faut que "la promotion d’un travail décent pour tous soit un dispositif central dans la création d’un processus d’intégration économique plus équitable." En effet, note-t-elle, "Le travail est un élément central dans la vie des gens. Pour les hommes et les femmes, partout, l’emploi est le révélateur de la réussite ou de l’échec de la mondialisation. Le travail est source de dignité, de stabilité, de paix et de crédibilité pour les gouvernements et le système économique."

Tel est l’enjeu, telle est la menace. Le message sera reçu cinq sur cinq par L’Assemblée générale des Nations unies, qui embraiera le pas lors de sa 60e session en septembre 2005 : "Nous apportons un soutien ferme à une mondialisation équitable et nous nous engageons à faire de l’objectif de plein emploi Plein emploi Situation d’une économie où tous ceux qui désirent travailler, dans les conditions de travail et de rémunération habituelles, trouvent un travail dans un délai raisonnable. Il existe un chômage d’environ 2 ou 3% de la population, correspondant aux personnes ayant quitté un travail pour en trouver un autre. On appelle cela le chômage frictionnel (chômage de transition ou chômage incompressible).
(En anglais : full employment)
productif et de travail décent pour tous un élément central de notre agenda politique national et international." Toute chose obéit à des intérêts Intérêts Revenus d’une obligation ou d’un crédit. Ils peuvent être fixes ou variables, mais toujours déterminés à l’avance.
(en anglais : interest)
. Là, ils sont devenus plus visibles.

Site belge de la campagne : http://www.travaildecent.be
Son site international : http://www.decentwork.org/