La dite « nouvelle économie » est dominée par les plateformes. Ce module propose de faire un tour d’horizon des enjeux liés au travail de plateforme et aux luttes que les travailleurs des applis ont déjà menés en Belgique en particulier. Sera mis en évidence le nouveau laboratoire de la contestation sociale avec ses difficultés d’organisation, le positionnement des acteurs syndicaux et des collectifs de travailleurs. Les luttes des coursiers et des chauffeurs relèvent-elles d’une conflictualité d’un genre nouveau ?
Objectif :
– Mettre en lumière les enjeux du capitalisme de plateforme et ses conséquences sociales : une exploitation salariale et numérique
– Mieux comprendre comment les coursiers se sont défendus en Belgique, les tournants de la lutte depuis 2013 : la faillite de Take Eat Easy et la création du collectif, les mobilisatoins contre la délocalisation du service client, et celles contre le retour au travail à la tâche lors de la fin de la convention Smart ; et en fin, plus récemment, l’alliance des chauffeurs et des coursiers contre l’accord UBT-Uber
– Réfléchir aux pistes de revendications et d’actions apportées par les mobilisations transnationales, en partant de l’exemple de l’assemblée européenne des livreurs d’octobre 2018
Méthodologie :
Powerpoint, vidéos, articles, rapports...
Public :
– Syndicats,
– Collectifs, travailleurs de plateforme
– ONG, associations
– Toute personne souhaitant affiner ses connaissances sur les enjeux liés aux mobilisations des travailleurs de plateforme
Informations pratiques :
– Déclinable en une demi-journée (3h) ou une journée (6h)
Sachant que la partie 3 peut être supprimée si on veut s’en tenir au terrain belge (avec plus de détails et d’actualités dans ce cas)
– À partir de 8 personnes
– Matériel nécessaire : salle avec chaises, projecteur, (ordinateur)
Source photo : Jon Crel, Flickr.