"Maximiser" les ONG (ou la société civile, terme quasi interchangeable), voilà qui sonne étrange. Et à toutes les oreilles encore bien. Celles des ONG, d’abord, directement concernées, puis celles de "l’homme de la rue" qui entend de temps à autre parler des premières mais ignore tout des conditions matérielles qui déterminent le quotidien de ces ONG, Organisations Non Gouvernementales, c’est l’appellation agréée. En ce mois d’avril 2013, ainsi, les ONG de la Belgique francophone seront conviées, sous couvert de "réflexion commune", à recadrer leur action afin de les maximiser au mieux. Sur invitation, à huis clos. Discuter "d’efficacité de l’aide", "d’actions proactives", de "responsabilité des pratiques" atteignant leur "plein potentiel", etc.
WYSIWYG
Charabia que tout cela ? On a là un bel exemple de cette forme de propagande ordinaire que Régis Debray nommait WYSIWYG. C’est tiré de la terminologie informatique, What You See Is What You Get, en français Ce Que Vous Voyez Est Ce Que Aurez, sous-entendu : vous n’aurez accès qu’à ce qu’il y a à l’écran (de l’ordinateur, d’un discours quelconque), tout ce qu’il y a derrière, toute la programmation, au sens fort du terme, ayant conduit à faire sortir ces textes, images et sons sur l’écran vont demeurer cachés.
C’est bien le cas ici. Les ONG subissent depuis quelques années une pression tendant à les "maximiser" (et accessoirement à les normaliser, les standardiser) mais, de cela, motus et bouche cousue. Les ONG n’en parlent guère et, par voie de conséquence, à l’extérieur, du côté de "l’homme de la rue", c’est silence radio. L’affaire, pourtant, devrait concerner tout le monde, ne serait-ce qu’en raison du poids et de la fonction économique des ONG dans les relations internationales, en dernière instance, il n’y a que cela qui compte.
Opération de charme
Pour résumer sans attendre, la politique consistant à "maximiser les ONG" renvoie à un enchaînement de logiques qui, pour paraître à première vue distinctes, sont en réalité tout à fait solidaires. Ces logiques sont au nombre de quatre :
- (1) sous prétexte de rendre plus "efficace" l’argent que les gouvernements du Nord destinent au "développement" des pays du Sud, directement ou, via les ONG, indirectement [1],
- (2) les ONG, en tant que courroie de transmission de ces flux
Flux
Notion économique qui consiste à comptabiliser tout ce qui entre et ce qui sort durant une période donnée (un an par exemple) pour une catégorie économique. Pour une personne, c’est par exemple ses revenus moins ses dépenses et éventuellement ce qu’il a vendu comme avoir et ce qu’il a acquis. Le flux s’oppose au stock.
(en anglais : flow) financiers, se verront reconnaître un statut semi-officiel à la table des Grands (les "décideurs"), cette élévation impliquant, car toute chose a un prix, - (3) que les ONG devront désormais faire la preuve de leur efficacité (professionnalisation, "bonne gouvernance", taille critique, etc.) tandis que, pour la bonne forme,
- (4) lesdits gouvernements du Nord (de même que leurs "partenaires" au Sud) accepteront que les ONG exercent un certain contrôle sur leur propre efficacité, ceci un peu à la manière d’un troc, donnant-donnant : nous, ONG, allons maximiser (rendre plus efficace) notre action mais permettez-nous alors d’examiner la vôtre à la même aune.
Donc, cooptation
On peut encore condenser. Maximisation égale efficacité égale cooptation égale discipline mâtinée d’un brin de réciprocité. Cela donne, primo, les ONG ont œuvré pour être cooptées dans la cour des Grands. Dans le sabir officiel, cela porte nom "être reconnu comme acteur du développement" à part entière, au même titre que les États – pas n’importe quelles ONG, bien sûr, les grandes, celles qui ont des bureaux dans plusieurs pays, disposent d’envoyés "spéciaux" aux grandes messes internationales, font du lobbying auprès des centres de pouvoir, Commission européenne, cabinets ministériels, etc [2]. Secundo, cette "reconnaissance" a cependant un prix qui est (montrer patte blanche) d’accepter une certaine discipline (et l’imposer à l’intérieur de sa sphère influence, les autres ONG), le tout accompagné, tertio, d’un vernis de réciprocité car, en contrepartie, les États vont, histoire de montrer l’exemple, se plier à la même discipline en acceptant que les ONG exercent un certain contrôle sur la conformité entre leurs paroles et leurs actes.
En bref, en un mot comme en cent, ce sont des jeux de pouvoir (sordides ? Affaire de point de vue). Que vient faire "l’efficacité" ici ? Tout, elle est l’emballage qui fait fil conducteur dans le marketing de toute l’opération. Avant de passer à la stratigraphie de la programmation de l’efficacité sur les écrans, il y a lieu de s’arrêter quelques instants à ce concept.
Efficace comme Wall Street
L’efficacité est devenue, dans le petit monde de la Coopération au développement, le maître mot, le dernier-né des clés de sésame censés guider au mieux les politiques qui ont pour objet de venir en aide aux nations du Sud. En soi, elle est comme un aveu de défaite : si on veut désormais que ces politiques soient efficaces et qu’elles donnent des résultats (en avoir pour son argent, quoi !), il faut naturellement en déduire que, auparavant, cela ne marchait pas fort, voire pire, qu’on faisait fausse route. [3]
Le curieux de cette obsession nouvelle pour l’efficacité est son inscription dans une théorie économique que d’aucuns (et parmi eux beaucoup d’ONG) jugent catastrophique. La crise qui secoue l’hémisphère nord depuis 2007 a pour mémoire rendu risible, même chez les économistes dits "orthodoxes", l’idée que les marchés seraient "efficients". C’est pourtant ce qu’on disait : laissez faire les marchés, ils sont efficaces. On en a fait l’amère expérience. Les "marchés" (personnifiés, nota bene, cela ne veut pas dire grand-chose, cela fait écran, encore un, WYSIWYG !) n’ont pas été efficaces du tout – ou beaucoup trop mais pas pour tous, ce n’a pas été du "win-win".
Concept néolibéral
Là, il faut sans doute gratter le concept même d’efficacité. Cela veut dire quoi ? Échantillon...
- Chez la commissaire européenne Neelie Kroes, lorsqu’il s’agissait en 2005 de déterminer les critères d’un abus de position dominante, on a pu l’entendre dire qu’il ne fallait pas se montrer trop difficile et que la préoccupation devrait être plutôt, ouvrez les guillemets, "de promouvoir l’efficacité économique". Cette position avait fait bondir l’économiste et chroniqueur du journal Les Échos, Paul Fabra, qui en déduisait que, "pour Neelie Kroes et ses émules, le critère de l’efficacité, c’est la poursuite sans entrave de la maximisation du profit." [Fabra, 2010, p. 170]. Ah ! maximisation : on y est et on y reviendra.
- Faut-il ajouter que la Banque mondiale
Banque mondiale
Institution intergouvernementale créée à la conférence de Bretton Woods (1944) pour aider à la reconstruction des pays dévastés par la deuxième guerre mondiale. Forte du capital souscrit par ses membres, la Banque mondiale a désormais pour objectif de financer des projets de développement au sein des pays moins avancés en jouant le rôle d’intermédiaire entre ceux-ci et les pays détenteurs de capitaux. Elle se compose de trois institutions : la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), l’Association internationale pour le développement (AID) et la Société financière internationale (SFI). La Banque mondiale n’agit que lorsque le FMI est parvenu à imposer ses orientations politiques et économiques aux pays demandeurs.
(En anglais : World Bank) , dans son rapport annuel Doing Business, se livre à un "benchmarking des droits nationaux à l’aune de l’efficacité économique"... [Supiot, 2010, p. 66] - Ou encore, à prendre conseil chez l’économiste Rémy Herrera, se rappeler que le "projet de société" porté par l’État néolibéral, baigne "dans l’idéologie de l’individual choice (choix individuel) et sa trinité "freedom, responsibility, efficiency" (liberté, responsabilité, efficacité)." [Herrera, 2007, p. 67]
L’efficacité ? Tout sauf un concept neutre. Mais venons-en, muni d’un casque de spéléologue, aux strates qui soutiennent par dessous l’échafaudage que d’aucuns, dans le petit monde des ONG, en 2013 appellent, sabir discipliné oblige, "un référentiel commun" en vue de poursuivre le "travail de suivi de l’agenda pour l’efficacité". Voilà qui renvoie au minimum à 2005 et à la Déclaration dite de Paris sur l’efficacité de l’aide au développement. Ce texte a été coulé dans le marbre cette année par – autre sabir – un "Forum à haut niveau" dépendant de l’OCDE
OCDE
Organisation de Coopération et de Développement Économiques : Association créée en 1960 pour continuer l’œuvre de l’Organisation européenne de coopération économique (OECE) chargée de suivre l’évolution du plan Marshall à partir de 1948, en élargissant le nombre de ses membres. A l’origine, l’OECE comprenait les pays européens de l’Ouest, les États-Unis et le Canada. On a voulu étendre ce groupe au Japon, à l’Australie, à la Nouvelle-Zélande. Aujourd’hui, l’OCDE compte 34 membres, considérés comme les pays les plus riches de la planète. Elle fonctionne comme un think tank d’obédience libérale, réalisant des études et analyses bien documentées en vue de promouvoir les idées du libre marché et de la libre concurrence.
(En anglais : Organisation for Economic Co-operation and Development, OECD)
.
De Paris à Istanbul
Le document de Paris mérite qu’on s’y arrête. Il a été concocté dans la sphère de l’OCDE qui fait la pluie et le beau temps en matière de politique de Coopération. L’OCDE, pour mémoire, c’est l’Organisation de coopération et de développement économiques, un "think tank
Think tank
Littéralement « boîte à idée » ; organisme regroupant généralement des chefs d’entreprise, des responsables politiques, des professeurs d’université ou chercheurs, des journalistes pour discuter de problématiques importantes pour un pays, une région, la planète et pour ainsi influer sur les grandes orientations politiques.
(en anglais : think tank)
" créé durant la guerre froide dont le "principal objectif a été de façonner le consensus politique et de déterminer les relations du Nord avec les pays du Sud" et qu’un observateur critique n’a pas hésité à qualifier de "politburo de l’ultralibéralisme international" [Sogge, 2002, p. 83] : il regroupe tous les pays dits développés et passe également sous le nom de "club des pays riches". Ceci va expliquer cela.
Le document de Paris ("référentiel commun" ?) aligne quelques concessions censées faire avaler la pilule aux pays pauvres du Sud (appelés par indélicatesse "partenaires"), tel le droit de fixer leurs propres priorités mais tout le reste en est la négation :
- ils doivent se plier à l’exercice de plans de "stratégies nationales" (là, on va les aider un peu),
- de "mesures et de normes de performance et de reddition de comptes"
- sans oublier de s’attaquer aux "défaillances" de leurs institutions
- ainsi qu’à "la corruption et l’absence de transparence, qui hypothèquent l’adhésion de la population".
Tout cela à sens unique, cela va de soi : les pays du Nord ne sont en rien concernés, pas de plans stratégiques pour eux, ni de mesures de performance, ni de transparence, ni de blabla sur la corruption qui règne de ce côté.
Ajustements structurels
Les plans stratégiques ? Ah ! On y est...
- Ils doivent être "axés sur les résultats", efficacité oblige, une section entière décrit cela.
- Cerise sur le gâteau, en termes d’ingérence : on demande aux pays pauvres "partenaires" de renforcer "le rôle des instances parlementaires" et "faire davantage place aux approches participatives".
Il est à souligner que ceci ne vaut que pour eux. Dans les technostructures économiques et politiques du Nord, on ne connaît pas ces problèmes. Et c’est du sérieux car...
- Il y aura des "indicateurs" pour mesurer les progrès accomplis par les "partenaires".
- C’est par exemple gagner des points dans "l’échelle de performance des systèmes de gestion des finances publiques" et de la "passation des marchés",
- et puis se soumettre ("objectif cible pour 2010") à des "évaluations mutuelles".
Là, cela concerne l’ensemble des "pays partenaires", ils doivent tous s’y plier, sans exception. (Lorsqu’on prend connaissance, à l’annexe B, de la liste des "adhérents" à la Déclaration, où figurent notamment le FMI
FMI
Fonds Monétaire International : Institution intergouvernementale, créée en 1944 à la conférence de Bretton Woods et chargée initialement de surveiller l’évolution des comptes extérieurs des pays pour éviter qu’ils ne dévaluent (dans un système de taux de change fixes). Avec le changement de système (taux de change flexibles) et la crise économique, le FMI s’est petit à petit changé en prêteur en dernier ressort des États endettés et en sauveur des réserves des banques centrales. Il a commencé à intervenir essentiellement dans les pays du Tiers-monde pour leur imposer des plans d’ajustement structurel extrêmement sévères, impliquant généralement une dévaluation drastique de la monnaie, une réduction des dépenses publiques notamment dans les domaines de l’enseignement et de la santé, des baisses de salaire et d’allocations en tous genres. Le FMI compte 188 États membres. Mais chaque gouvernement a un droit de vote selon son apport de capital, comme dans une société par actions. Les décisions sont prises à une majorité de 85% et Washington dispose d’une part d’environ 17%, ce qui lui donne de facto un droit de veto. Selon un accord datant de l’après-guerre, le secrétaire général du FMI est automatiquement un Européen.
(En anglais : International Monetary Fund, IMF)
, la Fondation Bill et Melinda Gates et la Banque mondiale, on notera quelques absences : Venezuela, Cuba, Ecuador, Argentine, Syrie ou Inde font partie de ceux qui, manifestement, ne paraissent guère intéressés. Chine et Russie s’y trouvent, mais ce sont des nations assez puissantes pour ne pas prendre l’affaire trop au sérieux ; on n’en dira pas autant des pays africains, ils n’ont guère eu le choix.)
Après Paris 2005, Accra (Ghana), 2008. C’est là que la Déclaration va prendre forme d’un "programme d’action" – et là qu’a lieu la cooptation des ONG et des "organisations de la société civile", saluées comme "de véritables acteurs indépendants du développement" dont les "efforts" sont "complémentaires de ceux des pouvoirs publics et du secteur privé" [4]. A cela, bien entendu, il y a un prix, Accra leur demande
- d’étudier "comment elles entendent appliquer les principes sur l’efficacité de l’aide arrêtés à Paris
- d’améliorer leur "coordination" avec les programmes gouvernementaux
- de mieux faire rapport sur les résultats obtenus (obligation de "reddition" renforcée)
- et de mieux informer sur leurs activités (transparence, bis).
La phrase qui suit mérite d’être citée en entier : "Nous [États signataires, ndlr] œuvrons avec les organisations de la société civile à l’instauration de conditions propres à une maximisation de leur contribution au développement." Maximisation ! On n’a donc rien inventé. C’est dans le texte. Les ONG doivent être maximisées.
Après Accra 2008, Istanbul, 2010. Désormais intégrées dans les grandes messes organisées sous les auspices de l’OCDE, invitées à la table des Grands et aux "forums de haut niveau" qui jalonnent le processus, les ONG vont devoir se montrer à la hauteur des tâches qu’on leur a confiées. Elles ont promis "d’étudier comment elles entendent" faire pour leur mise en conformité avec la Déclaration de Paris. Elles s’y mettront avec ardeur dès Accra (2008) en organisant des "consultations" auprès de plus de 2.000 organisations de la société civile dans quelque 70 pays. Ces consultations déboucheront sur les (huit) "Principes d’Istanbul sur l’efficacité du développement des organisations de la société civile" présentés publiquement en 2010 dans la capitale turque. Ces "principes" conduiront à leur tour, 2011, à l’élaboration d’un "accord cadre" en matière d’efficacité (maximisation) des ONG. Et, pour donner un semblant de visage à la chose, décembre 2012, au lancement d’une plateforme à prétention mondiale – excusez du peu – baptisée "Partenariat des organisations de la société civile pour l’efficacité du développement" (CPDE d’après l’appellation anglaise, CSO Partnership for Development Effectiveness). Les ONG vont s’auto-maximiser plein pot.
Silence dans les rangs !
La boucle est bouclée ? Presque. Si les ONG doivent désormais montrer patte blanche en adoptant ces obscurs principes d’Istanbul, c’est au nom de quoi ?
Les "consultations nationales" censées leur donner quelque légitimité ont une assise pour le moins hétéroclite et partisane [5]. Les Églises y ont joué un rôle prépondérant, notamment aux États-Unis, et dans les anciens pays du bloc de l’Est, ce sont des organisations anti-gouvernementales, celles qu’on qualifie en Russie "d’agents de l’étranger". La Belgique, elle, n’y a carrément pas participé.
Ce sont ensuite les ONG qui ont mené l’affaire du début jusqu’à la fin, des gros machins, on l’a déjà dit, des "réseaux" internationaux dont les lobbyistes, agissant au nom de la "société civile", ne représentent en réalité qu’eux-mêmes [6]. Là, il faut sans doute insister, car il y a ONG et ONG, par exemple toutes celles qui, venues en force au Forum social mondial de Tunis, portant témoignage de leur vivacité, de leur indépendance et de leur esprit critique, ne se reconnaîtront pas ici. Tant mieux.
Et puis ce sont les principes d’Istanbul, considérés en soi. Ces principes, présentés comme susceptibles de devenir le "référentiel commun" des ONG en Belgique, sont en réalité un ramassis des lieux communs et des poncifs (œuvrer pour un développement durable et – sic – "inclusif", promouvoir les "droits des individus", établir des "partenariats équitables et solidaires", etc.) faisant aujourd’hui partie de la vulgate du politiquement correct. Du pur charabia – à ceci près, et c’est la charge politique du document, que chacun de ces "principes" valant engagement solennel des ONG débute par la ritournelle : "Les organisations de la société civile sont efficaces en tant qu’acteurs du développement lorsqu’elles... patati, patata."
Là, on n’est pas loin du lavage de cerveau. Et, fermons la boucle : du WYSIWYG. Pourquoi les ONG devraient-elles être "efficaces", comment elles y sont amenées, par qui, avec quel mandat ? C’est derrière l’écran, merci de ne pas vous interroger.
Autres sources utilisées :
- Fabra, Paul, "Le capitalisme
Capitalisme
Système économique et sociétal fondé sur la possession des entreprises, des bureaux et des usines par des détenteurs de capitaux auxquels des salariés, ne possédant pas les moyens de subsistance, doivent vendre leur force de travail contre un salaire.
(en anglais : capitalism) sans capital Capital Ensemble d’actifs et de richesses pouvant être utilisés pour produire de nouveaux biens ou services.
(en anglais : capital, mais aussi fund ou wealth) ", LesEchos/Eyrolles, 2010 - Herrera, Rémy, "Un autre capitalisme n’est pas possible", Syllepse, 2010
- Sogge, David, "Give & Take – What’s the Matter with Foreign Aid ?, 2002, trad. "Les mirages de l’aide internationale", coll. Enjeux Planète, 2003
- Supiot, Alain, "L’esprit de Philadelphie – La justice sociale face au marché
Marché
Lieu parfois fictif où se rencontrent une offre (pour vendre) et une demande (pour acheter) pour un bien, un service, un actif, un titre, une monnaie, etc. ; un marché financier porte sur l’achat et la vente de titres ou d’actifs financiers.
(en anglais : market) total", Seuil, 2010