Traduire la transparence en tableaux ? Le Revenue Watch Institute (RWI) maîtrise cette discipline. Cette boîte sorosienne (le milliardaire George Soros la subsidie) en fait la démonstration avec l’Index de la Gouvernance des industries extractives. Le pétrole et les mines, si vous voulez. RWI n’utilise pas deux poids deux mesures pour faire son "Ranking", mais quatre. On dirait du solide. Et RWI donne la médaille d’or à la Norvège et à Statoil, l’entreprise étatique qui produit du pétrole et du gaz, entre autres dans les eaux norvégiennes en Mer du Nord. Ce couple marque les plus hauts scores dans toutes les (quatre) catégories. Leurs rapports plaisent, leurs institutions, leurs contrôles de qualité, bref tout leur ‘enabling environment’, le cadre qui permet de faire un travail modèle et clean.
Pour la Norvège et Statoil, un "Rien à Signaler" sur toute la ligne. Mais cela va-t-il durer ? Parce que l’Index de Revenue Watch est à peine publié que Statoil se voit inculpé pour complot et manipulation du prix du pétrole Brent Crude. Ce n’est pas rien. A la mi-mai, la Commission européenne fait perquisitionner les bureaux de trois sociétés pétrolières. Il s’agit de BP, de Shell et de ... Statoil. Puis une plainte formelle est déposée aux États-Unis contre ce trio. Ils auraient déclaré des prix de pétrole tronqués à l’agence Platts de Londres. Platts publie le prix de référence pour le marché
Marché
Lieu parfois fictif où se rencontrent une offre (pour vendre) et une demande (pour acheter) pour un bien, un service, un actif, un titre, une monnaie, etc. ; un marché financier porte sur l’achat et la vente de titres ou d’actifs financiers.
(en anglais : market)
mondial du pétrole. Les potes du pétrole auraient donc triché. Grâce à ce même "enabling environment" ?
Sources : Resource Governance Index, Revenue Watch Institute, New York, 29 avril 2013
Oil inquiry widens to trading houses, Financial Times, 20 mai 2013
Oil groups hit by US class action
Action
Part de capital d’une entreprise. Le revenu en est le dividende. Pour les sociétés cotées en Bourse, l’action a également un cours qui dépend de l’offre et de la demande de cette action à ce moment-là et qui peut être différent de la valeur nominale au moment où l’action a été émise.
(en anglais : share ou equity)
on benchmark manipulation, Financial Times, 24 mai 2013