L’internationalisation de la production capitaliste – le phénomène "multinationales" – a eu pour corollaire une hénaurme zone (mondiale) de non droit. Là où la petite PME se voit assujettie à un dispositif réglementaire national, souvent étouffant et tatillon, la société transnationale Transnationale Entreprise, généralement assez grande, qui opère et qui a des activités productives et commerciales dans plusieurs pays. Elle est composée habituellement d’une maison mère, où se trouve le siège social, et plusieurs filiales étrangères.
(en anglais : transanational)
, elle, n’a aucun tracas de cet ordre : droit international, connaît pas parce que n’existe pas. Depuis des décennies, l’opinion s’en émeut, et cherche parade. On trouvera un riche compendium des tentatives pour s’attaquer, en droit, à l’impunité des multinationales dans l’ouvrage d’Eric David (professeur de droit international émérite, ULB) et Gabrielle Lefèvre (journaliste engagée) publiée en 2015 par le GRIP et Mardaga sous le titre Titre Morceau de papier qui représente un avoir, soit de propriété (actions), soit de créance à long terme (obligations) ; le titre est échangeable sur un marché financier, comme une Bourse, à un cours boursier déterminé par l’offre et la demande ; il donne droit à un revenu (dividende ou intérêt).
(en anglais : financial security)
"Juger les multinationales". On en lira ci-dessous la préface de Jean Ziegler : plaidoyer ardent "pour une justice universelle".

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