Le Gresea, en collaboration avec le COTA et la FGTB, a organisé un atelier sur la criminalisation de la contestation sociale. Plusieurs témoignages de représentants d’Avocats sans frontières, du COSSEP (syndicats de RDC) et de la FTGB ont pu mettre en lumière certaines modalités de la criminalisation : arrestations, amendes, interprétations abusives des lois, rétrécissement du droit de grève, diabolisation des syndicats…

Si d’apparence la criminalisation de la contestation sociale semble réduire les forces sociales, elle met, en fait, en exergue les rapports de force en présence et montre à quel point les contestations sociales détiennent un poids certain dans ces rapports de force.

Au contraire des mécanismes de contournement et/ou d’ignorance des revendications sociales qui font véritablement disparaître les contestations puisque le rapport de force n’existe même plus. Il serait donc intéressant de se pencher également sur les modalités de ces stratégies de contournement moins abordés lors de l’atelier.