L’ONG suisse Public Eye vient de publier une enquête sur l’étoile montante de « l’ultra fast-fashion » en ligne : l’entreprise chinoise Shein. Un des deux volets, réalisé avec l’aide du GRESEA, porte sur les conditions de travail dans ce qui était jusqu’il y a peu le principal centre logistique européen du groupe, situé à Herstal, en banlieue liégeoise. De quoi interroger les retombées sociales, économiques et écologiques de l’e-commerce chinois dans la région, au moment où Alibaba inaugure son premier entrepôt à l’aéroport de Liège.

« She » quoi ? C’est par cette question que Timo Kollbrunner de l’ONG Public Eye introduit son enquête sur ce qui constitue pourtant l’une des étoiles montantes de l’industrie de la mode en ligne [1]. « Le webshop qui connait la croissance Croissance Augmentation du produit intérieur brut (PIB) et de la production.
(en anglais : growth)
la plus rapide au monde » titrait ainsi récemment un portail spécialisé [2]. Un concurrent sérieux pour les Zara, H&M et autres Boohoo, nous explique de son côté le Financial Times [3], tandis qu’un troisième site considère que même Amazon devrait se faire du souci [4]. Et pour cause, Shein a devancé le géant américain du e-commerce au printemps dernier en devenant l’application de shopping la plus téléchargée aux États-Unis, un exploit qu’elle a d’ailleurs réussi à rééditer dans une cinquantaine de pays. Résultat : Shein pourrait doubler son chiffre d’affaires en 2021 en passant d’environ 10 milliards de dollars pour les années précédentes à plus de 20 milliards pour l’année écoulée.

 


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