Une nouvelle compétition est en cours, cette fois pour les métaux des fonds marins. À cela plusieurs raisons : besoins croissants des "économies émergentes", déplétion des ressources minérales, rendements décroissants des exploitations actuelles (dû à la baisse de la concentration en métal des gisements terrestres ou aux coûts liés aux circonstances d’exploitation), insécurité d’approvisionnement en matières premières indispensables à l’industrie…
Cet état de fait incite à la recherche de nouvelles sources d’approvisionnement.
Et ce sont vers les océans que les regards se tournent. Les fonds marins seront-ils la nouvelle frontière de l’industrie minière ?
La première analyse tentera de dresser un état des lieux des connaissances sur les différentes ressources minérales présentes au fond des océans (type, réserves potentielles), mais également de faire le point sur les techniques actuellement disponibles pour leur extraction. Cela nous conduira à nous interroger sur les coûts sociaux et environnementaux qui pourraient résulter de ce nouveau type d’exploitation.
La seconde partie sera consacrée au droit international en matière d’exploitation des fonds marins, et aux acteurs de cette nouvelle ruée. Plusieurs questions demeureront en toile de fond : celle de la légitimité de l’exploitation de ces ressources (doit-on réellement creuser le fonds des océans ?), de leur propriété (patrimoine commun de l’humanité ?) et de la répartition des recettes éventuelles (quelle part pour les Pays en développement ?).
Nous tenterons pour cela de faire un tour d’horizon des acteurs impliqués (États, entreprises) et des permis d’exploration déjà accordés. Si les États-Unis, la Russie, la Chine et plusieurs pays européens (Allemagne, France, Grande-Bretagne notamment) sont déjà sur les rangs, nous découvrirons que la Belgique s’intéresse également de très près à la question.
Des métaux au fond des océans…et des convoitises
Une nouvelle compétition est en cours, cette fois pour les métaux des fonds marins. A cela plusieurs raisons : besoins croissants des "économies émergentes", déplétion des ressources minérales, rendements décroissants des exploitations actuelles (dû à la baisse de la concentration en métal des gisements terrestres ou aux coûts liés aux circonstances d’exploitation), insécurité d’approvisionnement en matières premières indispensables à l’industrie… Cet état de fait incite à la recherche de nouvelles sources d’approvisionnement. Et ce sont vers les océans que les regards se tournent. Les fonds marins seront-ils la nouvelle frontière de l’industrie minière ?
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Ruée sur les ressources minérales marines : la Belgique (aussi) sur les rangs
Les fonds océaniques sont une source de minerais potentiellement importante ; et de plus en plus intéressante vue la baisse de qualité des gisements terrestre et l’augmentation tendancielle de la demande mondiale en minerais. Américains, Chinois, Russes, Européens sont sur les rangs ; la Belgique aussi. Reste en suspens la question de la légitimité de l’exploitation de ces ressources (doit-on réellement creuser le fonds des océans ?), de leur propriété (patrimoine commun de l’humanité ?) et de la répartition des recettes éventuelles
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