En novembre 2017, le groupe chinois COSCO, via sa filiale COSCO Shipping Ports (CSP), prend le contrôle du terminal container du port de Zeebrugge en Belgique. Bien que présent dans le capital Capital Ensemble d’actifs et de richesses pouvant être utilisés pour produire de nouveaux biens ou services.
(en anglais : capital, mais aussi fund ou wealth)
de terminaux containers à Anvers (2004) et à Rotterdam (2016), COSCO entend faire de Zeebrugge son hub principal en mer du Nord.

Source : mast3rod, COSCO, 29 octobre 2010, Flickr (CC BY 2.0)

ENCO (European Network of Corporate Observatories) est un réseau de médias et d’organisations de la société civile de différents pays d’Europe qui se consacrent à enquêter et informer sur les entreprises multinationales et leur pouvoir.

COSCO voit le jour en 1961, ce qui fait de l’entreprise le premier transporteur maritime international chinois. Dans les années 80 et 90, à la faveur du développement de l’économie chinoise et de l’intérêt des entreprises occidentales pour la production dans ce pays, COSCO se développe rapidement. En 1993, elle devient la première entreprise d’État chinoise cotée sur le marché international des capitaux à Singapour [1].

À partir de la fin des années 90 et l’appel du « Go Global [2] » des autorités aux grandes entreprises chinoises, COSCO décide d’augmenter sa flotte et de se diversifier, développant les services logistiques, les activités de gestion de terminaux portuaire, ainsi que la construction et la réparation de navires.

 


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Cet article est paru en anglais dans la publication "The Corporate Silk Road : a New Era of (E-)Infrastructure in Europe" du Réseau Européen des Observatoires de Multinationales (ENCO).