Un récent mémoire juvénile visant l’obtention du grade de master en "gestion de l’entreprise" affuble Carrefour d’une "mission", laquelle serait : "offrir des produits alimentaires à ses clients". Il aurait peut-être fallu plutôt écrire : les plumer. Ainsi, dans un Carrefour d’Aix-Les Milles, en France, un client arrive à la constatation que la barquette de parmesan de 178 grammes n’en pèse en réalité que 100, et ça a tout l’air d’être systématique. Prévenue, la Répression des fraudes débarquera en août 2015 dans l’hypermarché. Verdict : tous les fromages contrôlés s’avèrent plus légers que ce que renseigne l’étiquette. Mis à l’amende (jusqu’à 300.000€) et jeté en prison (jusqu’à 2 ans prévoit la loi) ? Nenni : transaction à l’amiable, dans la plus parfaite discrétion, pour un montant donc inconnu. Ce en vertu de la "dépénalisation du droit des affaires votée sous Sarkozy".
Source : Le Canard enchaîné du 2 septembre 2015