Mercredi 5 avril, notre collègue Bruno Bauraind était à l’antenne de radio Panik pour présenter le Gresea Échos consacré à la consultance.

Ces derniers mois, la consultance a défrayé la chronique avec la révélation de contrats plantureux ayant notamment débouché sur des commissions d’enquête en France et au Canada.

On le sait, ces multinationales au pouvoir grandissant, qui valident les comptes des entreprises, tout en les aidant à développer une « optimisation fiscale agressive » − pour ne pas utiliser la fâcheuse locution « évasion fiscale » − ne se contentent plus de « conseiller » les entreprises privées. Elles se sont désormais immiscées partout où réside une stratégie collective à définir, en jouant un rôle d’expert non seulement auprès des États, mais aussi de l’enseignement et du secteur associatif.

Ainsi, la consultance privée investit partout où elle est en mesure de dégager des profits. Au-delà de la production de stratégies et d’analyses SWOT, elle produit et diffuse désormais une idéologie à laquelle l’ensemble de la société doit se conformer.

C’est à cette approche idéologique que ce numéro va s’intéresser, car elle permet de comprendre ce que dit la consultance de notre société.

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