Le 25 septembre, dans le cadre de notre cycle de conférence "Dépasser le capitalisme
Capitalisme
Système économique et sociétal fondé sur la possession des entreprises, des bureaux et des usines par des détenteurs de capitaux auxquels des salariés, ne possédant pas les moyens de subsistance, doivent vendre leur force de travail contre un salaire.
(en anglais : capitalism)
", nous recevions Alexis Cukier.
Pour celles et ceux qui souhaitent l’écouter ou le réécouter, l’enregistrement audio de la conférence est disponible.

Dans le monde très éclectique de la transition écologique, le travail est parfois considéré comme nécessairement productiviste, car il condamne le·a travailleur·euse à exiger la poursuite de l’activité, quoi qu’il en coute. Ce qui donne, pour certain·es, un argument supplémentaire à la revendication historique de réduction collective du temps de travail pour préserver la planète. Pour d’autres, le travail doit être réformé pour servir les projets technocratiques du capitalisme vert. À l’heure du Capitalocène, le travail doit-il être combattu ou fait-il partie de l’alternative ? Sous quelles modalités le travail peut-il servir le dépassement du capitalisme ? Dans quelles configurations l’autogestion peut-elle participer à l’écologisation des salarié·es ? Comment articuler les luttes écologistes et celles du mouvement ouvrier au 21e siècle ?
Pour mettre en débat ces questions, nous avions le plaisir de recevoir Alexis Cukier. Philosophe, il est maître de conférences en philosophie morale et politique à l’Université de Poitiers. Auteur de plusieurs ouvrages sur le travail, il est également membre des ateliers « Travail et démocratie ».

